samedi 30 juillet 2011

Journée champêtre

Hélène et Christopher le jour du mariage de Laurent
Hier, samedi nous étions invités à l'anniversaire de mariage - 17 ans déjà, d'Hélène et Christopher. Ce fut comme chaque fois une réception trés réussie. Christopher a adopté la France il y a plus de trente ans et a peu à peu aménagé une vieille maison de façon exquise. C'est un ensemble trés cottage anglais avec jardin d'agrément et plantes potagères dans des proportions trés harmonieuses. Maman adorait venir chez Hélène et Christopher et elle aurait aimé cette journée où gascons, anglais et allemands partageaient cette journée amicale. En effet Simorre est devenu une petit pays trés cosmopolite, pays élu par de nombreuses familles européennes.

Il y avait tout le monde, sauf Violaine à qui la voiture est actuellement déconseillée. Devinez pourquoi ?



Il y a un an nous y fêtions le Pacs de Violaine .... et oui le temps a passé depuis le jour - jour du mariage de sa mère avec Chris où elle nous présentait à ses amies "comme si c'était presque ma tante et mon oncle" et  bien avant, où elle demandait en mariage pour sa mère mon époux. Nous avions bien souri ce jour là. Hélène lui disant"mais enfin Violaine que fais tu de Colette "? C'est ainsi que se forge l'amitiè.

mercredi 27 juillet 2011

Notre périple estival....

Après Clermont Ferrand nous avons poursuivi notre route vers le Berry. Yves y a fait ses débuts de carrière dans le canton de Sancergues, à Jouet sur l'Aubois, lieu un peu inhospitalier quand on a juste 22 ans....Nous y sommes arrivés le 14 juillet au soir. Nous devions nous arrêter sur les bords de Loire à Moulin, mais ils étaient bloqués par le Feu d'artifice ; de bourg en bourg, selon l'expression locale, nous avons atterri sur la place du village, noire de monde qui attendait aussi le feu d'artifice. Epuisée par cette longue conduite nous nous sommes arrêtés près de la gendarmerie au milieu des poids lourds qui ne redémarraient que le lundi....     ICI MARSEILLES LES AUBIGNY
Ce n'était pas  la première fois que je venais mais la population y est surprenante. Si l'expression "classe sociale" a un sens, c'est bien dans cette campagne berrichonne. C'est vraiment le "petit peuple" qui s'était déplacé pour cette fête populaire. Quand je dis "petit peuple" je le dis avec tendresse mais aussi avec un peu de tristesse. Il y a peu de temps encore on y consommait beaucoup de vin, à jeun et à tout heure, y compris les filles... cela a produit des ravages....et hélas ça se voit.
La classe moyenne, cette fameuse classe qui n'en ait pas une au sens de Marx mais qui existe en terme de niveau de vie - économique et culturel- était quasiment absente.
Le Berry est resté une région de grandes propriétés agricoles, de domaines avec un salariat très fort. Des maisons de Jouet sont rachetés par des citadins qui travaillent à l'extérieur. Fourchambault n'est pas loin. Et puis la population des mariniers, la civilisation des "canaux" donnent un caractère singulier qui m'a toujours séduite. Peut être est ce du romantisme ? C'est ma vision du Berry, certes un peu déformée par mon imaginaire. Les bords de Loire sont majestueux et les canaux très circulès par des  péniches venant des canaux du Nord de l'Europe, soit de touristes soit de transfert de marchandise ; c'est vraiment très  attachant et singulier. C'est plus "humain" que le Canal latéral du Rhin dont je transfèrerai les photos dans quelques temps.    
 CANAL LATERAL DU RHIN- BERRY: MARSEILLES LES AUBIGNY et Lever du soleil sur la LOIRE - La CHARITE S/LOIRE



dimanche 24 juillet 2011

Retour du pays de Georges Sand

le vignoble de Sancerre


Nous venons de faire un petit périple dans la france profonde ; partis de Montégut direction  La Bourboule via le Quercy et la Corréze puis le Berry. Notre camping- car prévu pour deux nous a permis quand même d'amener avec nous ma soeur Dany. Pourquoi la Bouboule ? Cette station thermale où l'on soigne les maladies de bronches et l'astme nous a accueillies deux ans quand j'avais trois et quatre ans, Dany en avait 11. En croisanr nos souvenirs et j'en ai de très précis malgré mon très jeune age, et les siens, nous avons enfin retrouvé la petite maison, au pied de la colline que nos parents louaient. Mon père avait pu organiser  le voyage grace aux bons d'essence qui était encore contingentée que lui avait donné son copain Armand le boulanger. C'était en juillet 1949 et 1950. Nous avons retrouvé le grand Parc et je me souvenais du théatre de Guignol, elle non mais se souvenait du petit ruisseau. Nous avons visité les thermes assez majestueux et nos souvenirs ont surgi. Un peu comme la "madeleine de Proust". Nous nous souvenions très bien des soins attentifs que nous prodiguait notre père à l'issue des séances de cure assez éprouvantes. Nous sommes restés deux journées. Nous avons admiré de belles collections de minéraux et de coquillages fossilisés. Les belles géodes d'améthyste me laissent toujours émerveillée. Puis nous sommes repartis avec le CC et passé le col de la Croix Maurand ; je connais ces paysages  car nous sommes venus avec Yves en Auvergne l'été pendant 8 ans . le lac Chambon, Murol, et le joyau de l'art roman, l'église de Saint Nectaire. Une merveille d'équilibre, de sobriété et de finesse. 
Puis nous sommes partis vers le Berry, après un arrêt à Clermont Ferrand, place de Jaude et la visite de la cathédrale Gothique flamboyant....
Demain je vous parlerai du Berry et du canal latéral de la Loire.  Ici la Charité sur Loire - Vue depuis l'Hôtel du Grand Monarque.