lundi 16 juillet 2012

Quelques photos

Middleburg en Zui-Land

Delft

La Haye- Den Haag. Patrimoine et modernité.
Ce matin nous avons visité la maison de Rembrant ; plus qu'interressant ! Sous une pluie diluvienne nous passons notre dernière après midi à l'Hôtel. Notre chambre donne sur le canal Herrengracht, dans un des quartiers les plus typiques et très agréable. Des photos de la Haye et quelqu'autre.



Rembrant-plein

Coin de son atelier

samedi 14 juillet 2012

C'est le jour de la Fête nationale ; nous occupons une chambre splendide de 50 m2 environ ; trois grandes baies qui donnent sur un des bras d' l'Escaut "canalisée". Il délugeait de bon matin et nous sommes allés prendre le petit déjeuner à10 heures. La chambre est équipée d'un Home-Cinéma et nous avons regardé le défilé du 14 juillet et ensuite l'interview du Président de la République. Comme c'est le bord de mer-5 minutes de train, le vent a dissipé les nuages et nous avons pris le train jusqu'à Vlessinengen. Là, le vent du nord, très froid soufflait et nos coupe -vents se sont avérés inefficaces.


Les éoliennes tournaient plein feu sur ce bout de polders ; nous avons regardé les bateaux passer les écluses qui les menaient ou ramenaient de la Mer du Nord. C'est un passage incessant. 


Après nous avons rejoint le front de mer - fortifié même avec de l'imagination nous étions loin du Barrachois ! et du soleil réunionnais.




vendredi 13 juillet 2012

Den Haag- La Haye- Delft

la Haye- den Haag-

Affiche expo Isaac Israels

Tableau Isaac Israels
Ce qui surprend à La Haye c'est la cohabitation d'une tradition architecturale sauvegardée avec une conception avant- gardiste. C'est un peu comme celà que je perçois l'ensemble des Pays-Bas. Un pays qui semble parfois surané, statique et pourtant déborde d'activité.


Près de la Gare centrale.



L'horizon au dessus du Rijksmuseum




Un espace public.


Ce qui nous nous surprend également et que nous apprécions c'est le comportement des Néerlandais ; ce matin encore, deux jeunes femmes à la gare s'apercevant que nous avions des problèmes avec notre lourde valise nous ont "pris "en charge. Et voilà, à Rotterdam au changement de train également. Nous avons parlé un moment dans le train en anglais un peu et en français. Un autre passager l'a descendue du train à Middleburg ! les gens se lèvent pour vous laisser la place assise ; c'est peu courant chez nous- il faut bien le dire ; le "savoir vivre ensemble" se perd. 

Hier soir pour notre dernière soirée à Delft nous avons "souper" dans une taverne de jeunes pour la seconde fois ; de bonnes portions traditionnelles, un simple Merlot rouge ; à midi nous ne mangeons pas car les petit déjeuner étaient super bons et variés.   Bises - à tout à l'heure.

Jolies ces poules ! non !










mardi 10 juillet 2012

Delft et Dordrecht

C'est une banalité que de parler du temps mais le vent assez froid, la pluie et le manque de soleil ont coupé nos élans de tardifs globbe- trotters. Hier soir nous avons effectué une petite promenade en bateau, d'une heure environ bien symphatique ; Delft se visite dans un mouchoir de poche. Comme me semble t'il dans toutes les villes de Hollande l'ancienne ville est circonscrite par ses canaux. De belles maisons aux riches  façades agrémentent ceux ci ; c'est une ville où il fait bon flaner mais on se situe dans l'intemporalité au point que si j'en suis séduite, Yves lui en déprime sérieusement. Pour rompre ce qu'il appelle monotomie nous sommes allés cette aprés midi à Dordrecht, ville très dynamique et vivante. L'atmosphère y est subtilement différente ; ce qui étonne le plus c'est quand même le flegme apparent des hollandais - toujours aussi dangereux en vélo ; ils "encombrent " l'espace public, partout dans tous les sens et ils sont les maîtres au point que cela en est pénible. Comme on dit en Gascogne ils nous donnent "le tournis". 
Un petit parking à vélo !


C'est le clocher  qui est penché, construit sur un ancien édifice. Son bourdon, le plus qros de Hollande pèse 9 tonnes.


Ils sont particulièrement ouverts aux touristes ; pas un grincheux ! et ils répondent facilement même s'ils ne comprennent rien au Francais mais parlent assez bien l'Anglais. Les "francophones" sont ravis de pouvoir s'exprimer et viennent à notre rencontre lorsqu'on cherche sur le plan. C'est tès agréable. Je me demande si ce soir nous allons "diner" ; Yves s'est endormi mais j'ai un petit creux, toujours. Hier soir nous nous sommes offerts "un grand restaurant"- De Prinsenkelder" ; c'est la première fois ; c'était très raffiné et succulent. Dans une salle en voute en sous sol avec d'énormes piliers, de bon vin français et de nos excellents fromages et du Brebis au piment d'Espelette! aller si loin pour cela diront les esprits chagrins ; mais après les horreurs que nous avons mangées depuis notre arrivée ils étaient les bien venus. Le Chef de rang parlait un français impeccable.  
Quelques photos prise de trains très rapides donc un peu floutées. Entre Delft et Dordrecht.







dimanche 8 juillet 2012

Accueil Musée l'Hermitage 
Cette fois ci le vrai temps de Hollande, il pleut beaucoup ; ils appellent cela "douche", le seul mot que je comprenne ; donc nous voilà en perte de projet. Yves s'est allongé après un petit déj copieux et ne songe pas à se relever ; hier nous avons bien marché et nous sommes allés à Haarlem, une demi heure de train. Enormément de monde car c'était la fête des homos- femmes et messieurs- tout était décoré en rose, joyeux et surprenant ; les autorités en costume pour ouvrir le festival détonnaient un peu et c'était eux qui faisaient "tâche" dans le paysage. Nous avons déambulé avec des troupes joyeuses mais en même temps "très sages" sans exhibitionnisme excessif. Et puis nous sommes revenus à Amsterd.
Haarlem  est  célèbre par ses deux grandes écoles  de    peinture    du 18 ième "   l' Ecole de Haarlem" ; c'était la raison de notre visite  mais les musées étaient fermés. Dommage . Peut être y reviendrons nous Lundi en 8.....on verra.

Il me semble que ce pays est plus tolèrant que le notre ; mais le "meeting" portait quand même des revendications ; je vois mal en France les maires de nos villes inaugurées ce type de manifestation.
Un bâtiment singulier de Haarlem

Impressionistes au Musée de l'Hermitage - Ce tableau de Auguste Renoir , ici l'affiche, est magnifique. 
Les
Un grand classique

Canal de Haarlem.

Le voyage en train et en tramway permet de rencontrer les "autochtones" ; nous avons bavardé avec des Hollandais parlant bien le Français et dans le Tramway avec une vielle dame qui avait habité quelques années dans les Landes françaises et très charmante. Est ce que c'est la raison de l'été mais les gens ne courrent pas dans tous les sens sauf les cyclistes, surtout ces dames et je suis désolée de le dire pour la "gente fèminine" elle ne respecte pas grand monde ni surtout les piètons. C'est très dangereux pour nous. 

La pluie se calme bises à tous et merci pour vos réponses à nos messages. 













vendredi 6 juillet 2012

Une bien agréable balade.

Il était prévu de visiter les trois musées incontournables d'Amsterdam dans la journée, mais voilà !  à la sortie du RKmuseum, nous avons pris le bateau pour l'Hermitage ; il était à peine 14 heures sauf que comme pour le Métro parfois, nous nous sommes trompés de ligne ; et les changements sont bien moins fréquents ; donc nous avons navigué de canal en canal pendant plus de deux heures alors que nous étions normalement à 15 minutes du but fixé ; ce fut une belle promenade mais nous sommes arrivés à l'Hermitage 20 minutes avant la fermeture ; nous avons remis la visite à demain matin 10 heures. Ce qui vous vaut cette jolie vue du canal. Demain aprés la visite nous irons par tram à la Gare centrale pour prendre le train pour Haarlem ; à 30 minutes environ sur la Mer du Nord ; D'aprés nos informations ce serait très "nice". 
le Riljkemuseum
Un aperçu de la salle d'accueil de l' Hermitage.

Panneau affichage Musée Van Gogh- Amsterdam


C'était trés représentatif de la collection permanente ; un vrai plaisir et quelques fortes émotions ; singulièrement les jaunes or, et les bleus nuit m'impressionnent ; j'en resterais figées par l'émotion - des oeuvres splendides . Cette vieille Europe recèle de beaux trésors.

jeudi 5 juillet 2012

Douceur nordique.

Nous sommes arrivés au coeur d'Amsterdam vers 16 heures sous un soleil magnifique et 28°C - il parait que cela ne va pas durer - le sentiment premier d'étrangeté est venu peu avant l'aterrissage quand par le hublot nous avons aperçu les aménagements côtiers ; vrai le sol est audessous du niveau de la mer ! Après les mers du Sud en Novembre, l'Océan Indien, voici la Mer du Nord ! Epoque formidable sous un certain regard. 




Il est 9 heures, le carillon sonne gaiement et nous
allons vers notre breakfast ; aujourdh'ui s'occuper de réserver les tickets pour les musées. Je poste ces quelques premières photos. A bientôt

jeudi 26 avril 2012

La mosquée de Soliman le Magnéfique vue depuis la Maison de Pierre Lotti - Istanbul 
Si la Peste brune nous cerne j'émigre ! Sarko et l'UMP veulent t'il déclancher une guerre civile sur fond ethnique ou religieux ? Tout cela pour masquer leur faillite, celle du capitalisme et la montée de la misère qui n'a rien à voir avec l'émigration ; quelle honte ! Sa dernière trouvaille, une république ou une europe dont la référence devrait être "Chrétienne". Bientôt les croisades comme en plein moyen- age ! et moi, je suis agnostique, ils me brulent sur le bucher ?

jeudi 19 avril 2012

Exil -Orléans, tentative d'écriture automatique, Septembre 1974

     Ennui,vice, pêché, mal du siècle, société de consommation sophistiquée, glabre, visqueux, lâche et envieux l'homme vindicte, sapiens des autres âges insulte, blasphème contre Dieu. 
   Alliance de métal, de la foudre, de l'eau, dans un élan destructeur les éléments s'unissent, se tordent ; distorsions, éclats mouillés, souillures colorées le monde entier oscille et cahote entre l'infini et le néant.
   La néantisation de l'être, vertige démentiel, euphorie destructrice, action démoniaque, appel du vide, absurde réalité et irréalité, gerbes incessantes, les mondes se font et se défont ; le cosmos lui même est insuffisant, l'atome destructeur-générateur, éclate et Satan rit.
   L'être a rejoint le non-être, l'éternité éclatée, le trismégiste méphistos est seul et s'ennuie.
  Le magma informe coule, suinte ; les formes se déforment, la matière insaisissable tel l'aluminium en fusion serpente, éclate en bulles, fièvre bubonique ; le minéral en un même sort lié au végétal, impalpable, monstre sans nom se perd dans l'abîme.
  Les galaxies s'entrechoquent, feux, étincelles, jaillissements, tonnerre rugissant d'infini en infini, le macrocosme et le microcosme avec un même élan satanique plongent dans la bouche béante, gargantuesque du néant.
  Satan aussi a disparu.
Orléans - Octobre 1974 : 

Je me souviens parfaitement de ces soirées torrides les premiers mois de mon exil à Orléans. Un rectorat inhospitalier, presque hostile, une  ville  minérale, coincée dans ses préjugés, la première année fut épouvantable de détresse et de solitude. J'avais vingt huit ans. 

mercredi 18 avril 2012

Mélancolie

        C'était l'avril de l'an 12 du vingt et unième siècle, le vent en bourrasque souffle fort et hurle dans la cheminée. Les gouttes de pluie denses s'écrasent contre les châssis de verre. Le vent si violent fait « refouler » la cheminée ; bien que le feu soit contenu et emprisonné dans l'insert une légère odeur acre, rappelant les temps anciens, diffuse subrepticement dans la maison. 
        Dalton, notre cairn des Highlands boude ; il voudrait que je l'amène faire le tour du quartier sinon du village ; oublieux des intempéries dès qu'il est rentré. Minime, après un bref tour dans les romarins du talus a regagné son rocking-chair près du radiateur du couloir « extérieur ». Nous avons appelé ainsi cet espace fermé à chaque bout par de grandes baies vitrées car à l'origine ce couloir ouvert faisait le passage entre la maison et les dépendances, garage, buanderie.
        Après un premier hiver il est apparu d'évidence, à chaque pluie et nous sommes dans un climat « atlantique » que l'eau pénétrait jusque dans la maison et le vent faisait de cette traversée une traversée héroïque ! Ainsi la deuxième année nous l'avons clos et un radiateur tempère cette sortie. L'hiver il sert de maison pour la chatte, de verrière pour les plantes : hortensia, camélia, citronnier, azalée. Le citronnier a 4 beaux citrons à maturité et est couvert de fleurs qui embaument de leur parfum insistant ce couloir.
        J'aime les hurlements du vent et la girouette est un peu affolée et désorientée. Pour pouvoir la regarder nous ne l'avons pas mise sur le toit mais sur un haut piquet devant la maison et ainsi ce coq magnifique nous ravit. 
      Je me rends compte que ma maison porte la marque de mon enfance. La girouette est de tradition et était sur le toit chez mes grands parents ; la cheminée et le vent faisaient partie intégrante de la ruralité, comme le roucoulement incessant des couples de tourterelles et tourtereaux aux temps des amours. Notre grande cuisine qui à la campagne représentait le lieu de vie dans lequel se retrouvaient à l'heure des repas ou à la veillée les anciens et les plus jeunes, dans un système intergénérationnel qui avait son charme pour les enfants mais aussi générait parfois des conflits avec les brus. Etre tous ensembles et en même temps ne pas supporter l'aliénation à l'autre, c'est une véritable contradiction qu'il faut s'évertuer à dépasser.
        En même temps toutes ces confidences , entre femmes » au coin du feu pendant que les hommes jouaient au dé ou au domino. Et nous les enfants avec toujours les oreilles à l'affut de quelques détails que l'on voulait nous cacher et auxquels en définitive nous n'aurions pas compris grand chose.
        Ah si, « la Marie » quelque peu délurée s'était fait faire un petit lors des gerbières et on avait du la marier à la va vite où à « la sauvette » comme disait ma grand-mère. C'était le grand scandale du village ; encore heureux que ce grand nigaud de Pierre l'ait épousée en juste noce ; un « bâtard » pas de ça chez moi avait dit le Grand- père. C'est bien toi, eh garçon ! Alors tu répares ! On ne rigolait pas en ce temps là, pas si reculée, ma génération ; juste celle d'avant la pilule....Ce fut quand même un très grand mariage, à l'église ; mademoiselle Marie, en robe blanche avec des fleurs d'oranger. C'était des enfants du village, un peu en avance ; même Monsieur le curé les avait absous et y était allé de sa petite larme. Ensuite, le grand repas à la ferme de Pierre. Une grande tablée, dehors sous les marronniers ; il n'y avait rien manqué. Le linge « chiffré » aux armes de la famille, les immenses soupières dentelées en Limoge ; Le Service, celui de la grand mère Amélie ; l'argenterie que l'on se transmettait de génération en génération, impeccable ne servant que pour les communions et les mariages. 
        Pas si sotte La Marie, disait au creux de l'oreille la voisine de Justine ; elle s'est pas trompée eh ! Un beau parti que ce Pierre ! Et ainsi les « petits coups «  de griffes amicaux animaient discrètement la tablée. 
        Puis ce fut la mémorable pièce-montée avec au sommet le couple de mariée en sucre glace ou nougatine; puis quelques chansons à boire, discrètes, pas de « paillardise » ; on avait de la tenue. C'est vrai, Amélie avait reçu quelques années d'éducation à l'Ecole Ménagère des Soeurs Bénédictines ; elle y avait appris les bonnes manières, la couture et surtout la musique ce qui lui permettait de briller tous les dimanches à la messe du matin car c'est elle qui jouait de l'harmonium et accompagnait les cantiques. 
        Ne croyez pas que je vous parle de temps ancestraux, seulement des années soixante que j'ai vécues comme pré-adolescente. Le grand « saut » culturel et la transformation du mode social se sont effectués à partir des années 1970, pas avant, en milieu rural. L'évolution des « mentalités » est très lent bien plus que les bonds technologiques et cette « ruralité » a survécu jusqu'aux années 1980. Elle avait ses avantages, par exemple l 'entraide mais aussi peu ouverte aux intrus ; « on sait pas d'où il vient celui là  »! c'est quand même sur le droit à la différence que l'évolution a été et est encore lente. Il rest des progrès à réaliser.
        Je ne suis pas une grande écrivaine, mais j'ai du plaisir à écrire ces lignes ; cela fait partie de ma mélancolie en ce que la mélancolie n'a pas d'objet en soi ; c'est un état duquel il faut sortir. La grand-mère d'Yves décédée dans sa 98 ième année avait une expression dont je reconnais le poids réel aujourd'hui. Lorsque nous évoquions sa vie, elle était née en 1889, disait pour mettre un terme à la discussion qu'elle devait penser vaine « ah! Temps passé n'est plus ». Comme c'est vrai.

dimanche 8 avril 2012

Giboulées

Place du Capitole- Meeting Front de Gauche Deux heures avant - 70 000 participants.





  Les giboulées de mars déferlent depuis deux jours et nous ont surpris en ce début d'avril ; les fruitiers en fleurs redoutent les derniers gels ; les fleurs des prunus ornaient la terrasse et dessinaient de fines dentelles roses ; elles l'ont agrémentée deux à trois jours seulement ; la métamorphose a fait place aux frêles feuilles qui tourbillonnent sous les rafales de vent mouillé de pluie.
L'âtre rougeoie ; tel dans un tableau de Rembrandt je devine les meubles, masses plus sombre.
La télévision nous amène au Costa Rica mais ne s'attarde pas ; déjà la Jamaïque ; le texte comme bien souvent occulte la vie des populations et réduit notre approche à une vision »dansante » et fausse.
En même temps je suis toujours étonnée de réaliser que simultanément à notre mode de vie si sophistiqué, des millions de gens vivent près de la nature avec des croyances surprenantes, faites d'animisme, de crainte des éléments naturels, des dieux, du Christianisme. C'est cette simultanéité qui est difficile à faire mienne ; à quatorze ans au Collège il m'était difficile de comprendre que l'historicité et les périodes n'avaient rien à voir avec le découpage par chapitre, construit par nécessité pédagogique. Cet espace et ce temps sont restés toujours un peu énigmatiques.
C'est en voyageant que chacun peut se confronter aux différents modes de vie, à la diversité des paysages et des climats ; c'est ainsi que la réalité, autre, prend sens. La difficulté c'est de ne pas considérer notre « way of life » central, la difficulté c'est de se décentrer. Ne pas se penser « le nombril du monde » et la mesure de chaque chose.
Au même instant il y a les peuples d'Amazonie, les descendants des Incas, les Africaners d' Afrique du Sud, les nomades Mongols, les Inouites d'Alaska, les Roms d'Europe Centrale, les Créoles de la Réunion, la jeunesse des pubs Londoniens, les peuples du Mali, les villageois du Népal....ce monde polymorphe et en même temps cette universalité de l'homme ; c'est une vérité insaisissable dans son essence même. J'aimerai dire « tout ce qui est humain ne m'est pas étranger »....
Aujourd'hui dimanche 8 avril les Chrétiens fêtent la Pâques ; Les juifs de confession Israélite également ; les horreurs commises par les Conquistadors en Amérique Latine, ailleurs, pour la rédemption des âmes, au nom de la Vérité sont légion. Les horreurs des Guerres de Religion, les crimes d'Isabelle La Catholique en Espagne, l'Inquisition, la Révocation de l'Edit de Nantes, les guerres Cévennoles ne peuvent passer au compte des « pertes et profits ». J'ai « du mal » avec les religions lorsqu'elles décident non pas de s'occuper de la question existentielle mais s'immiscent dans le Pouvoir du Siècle. D'aucuns diront qu'elles ont aussi adoucit les moeurs ! Certes ? Mais il y a ceux qui trouvent des vertus à la « Colonisation » ! Il créent même une hièrarchie des Civilisations.
Je redoute de manière fondamentale tout ce qui s'agite au nom de la Vérité. Si je détiens la Vérité je dois la proclamer partout dans le monde et en son nom je peux m'accorder tous les droits sur l'autre. Il faudrait « restaurer »Pirandello, et revenir vers son théâtre « A chacun sa Vérité ».
Voici en cette fin d'aprés midi alors que le vent a soufflé en rafales, alors que j'ai une forte température, le nez qui coule, la gorge en feu, le défilé de mes pensées. Pas grandiose mais j'aime de temps à autre faire un peu d'écriture.
Je n'ai point évoqué La Présidentielle. Jean Luc Mélenchon est mon héros......le seul qui donne du souffle à la Campagne ; « l'Humain d'abord »

dimanche 19 février 2012

vendredi 10 février 2012

Suis désolée !

Suis désolée ! je vous ai raconté deux fois le même incident.....perte de repère ? de notion du temps ? Inquiétant non ?????

Petite mésaventure hivernale.

Cette après midi à Montégut
De bon matin j'ai fait une tentative pour descendre sur Auch. La matinée restait glaciale malgré un soleil trés réconfortant. Je me suis donc "aventurée" en voiture sur notre chemin que nous avions les deux jours précédents nettoyé courageusement. Donc je suis arrivée sur la place du village mais là, impossible d'aller plus loin, ou c'était bien risqué. Sur le léger dégel de la veille, la nuit à moins douze s'était chargée de transformer la route communale en patinoire qui brillait de mille feux au soleil levant entre les arbres du Parc du château. Le mercredi, je ne sais si je vous l'ai dit, s'était soldé par un échec relatif ; à mon retour de la "ville" j'ai du renoncer à remonter ; après avoir rangé la voiture sur le bord du chemin j'ai donc fait 2km à pied dans la neige pour rentrer. Très tonifiant ce retour et bucolique. J'ai croisé l'éternel faisan avec son beau  plumage qui tous les jours traverse la chaussée d'un côté à l'autre, peu farouche. L'amusant c'est que le lendemain matin avec une température voisinant les -14°, fait rare dans le Gers, Yves dont chacun sait son amour pour la randonnée a du chausser les après skis pour redescendre récupérer la voiture. La balade forcée fut trés agréable. Quelques téméraires nous ont doublé. Personne ne nous a proposé de nous récupérer mais c'eut été dommage. La voiture garée dans le sens de la pente nous sommes repartis sur Auch et vers midi nous sommes rentrés et avons "dégusté" la pizza qui aprés sa nuit dans la voiture n'avait pas décongelé. Donc tout ceci pour vous dire pourquoi ce matin du 10 février j'ai renoncé.


C'est étonnant, après cette froidure dès que la température remonte à 2 ° la sensation de douceur me surprend agréablement. Mais sans Dalton  je ne mettrais peut être pas le nez dehors. Cette après midi je l'ai baladé ;  toujours aussi turbulent et même plus ; la neige le rend fou et doit décupler les odeurs ; j'ai du lui faire exécuter des "exercices d'obéissance" pour le calmer et qu'il ne me fasse pas tomber.  

J'y suis arrivée ; Dalton "aux arrêts".
Yves a deux matches de rugby à regarder- peut-être qu'il renoncera au deuxième ; il n'est plus assez passionné pour cela. Je vais donc dans le petit Salon Rouge me remettre à la lecture. Il est 21H - heure métro. A bientôt

Vendredi 10 février 2012 : féérie

Depuis le bow window.

Dehors  il fait soleil

Etre à la fois dedans et dehors.