To be or not to be ?

                                                              


Entre carnet semi-intime et divertissement pour quoi ce blog ?

L'épisode de Gros pompon, malgré mon amour des chats, ce n'est que la superficie des choses ; il ne saurait occulté mon interrogation et mes inquiètudes sur ce qui se passe de l'autre côté de la Méditerranée. Les tunisiens ont ouvert un grand espoir mais rien n'est facile. L'élimination de Ben Ali n'était pas prévue y compris par les observateurs "autorisés" et les politologues. La construction comme toute construction démocratique aura ses embuches, ses pièges. De l'idée à la réalisation, tout le poids du réel.

Mais ce soir la question de la Libye se pose de manière impérieuse ; doit on intervenir ou non ? la réponse n'est pas simple ; mais combien les forces sont inégales, entre ce peuple révolté, peu équipé et ce dictateur qui a encore une forte suprématie militaire et une formidable force de frappe ! Ces jeunes qui se font massacrés, 6000 personnes d'aprés la LDH.

Les situations ne sont pas les mêmes et sans doute peu comparables, mais je ne peux m'empêcher de penser à tous ces atermoiements de l'époque de Léon Blum-1936- et de ce moment où les puissances "démocratiques" ont laissé écraser les Républicains Espagnols par les puissances de l'Axe et facilité le triomphe de Franco pour 40 ans de fascisme. Les hésitations de l'Occident, même si elles se comprennent, car les imbrications sont complexes , ne vont elles pas permettre le rétablissement du dictateur ? Je n'ose penser à la répression qui s'en suivrait pour le peuple Lybien. Ce soir cette pensée d'Aimé Césaire " Chaque partie du monde a droit à la solidarité universelle" s'impose à moi. Il me semble que c'est d'une vérité incontournable. Elle devrait faire déboucher sur l'action.