mardi 10 juillet 2012

Delft et Dordrecht

C'est une banalité que de parler du temps mais le vent assez froid, la pluie et le manque de soleil ont coupé nos élans de tardifs globbe- trotters. Hier soir nous avons effectué une petite promenade en bateau, d'une heure environ bien symphatique ; Delft se visite dans un mouchoir de poche. Comme me semble t'il dans toutes les villes de Hollande l'ancienne ville est circonscrite par ses canaux. De belles maisons aux riches  façades agrémentent ceux ci ; c'est une ville où il fait bon flaner mais on se situe dans l'intemporalité au point que si j'en suis séduite, Yves lui en déprime sérieusement. Pour rompre ce qu'il appelle monotomie nous sommes allés cette aprés midi à Dordrecht, ville très dynamique et vivante. L'atmosphère y est subtilement différente ; ce qui étonne le plus c'est quand même le flegme apparent des hollandais - toujours aussi dangereux en vélo ; ils "encombrent " l'espace public, partout dans tous les sens et ils sont les maîtres au point que cela en est pénible. Comme on dit en Gascogne ils nous donnent "le tournis". 
Un petit parking à vélo !


C'est le clocher  qui est penché, construit sur un ancien édifice. Son bourdon, le plus qros de Hollande pèse 9 tonnes.


Ils sont particulièrement ouverts aux touristes ; pas un grincheux ! et ils répondent facilement même s'ils ne comprennent rien au Francais mais parlent assez bien l'Anglais. Les "francophones" sont ravis de pouvoir s'exprimer et viennent à notre rencontre lorsqu'on cherche sur le plan. C'est tès agréable. Je me demande si ce soir nous allons "diner" ; Yves s'est endormi mais j'ai un petit creux, toujours. Hier soir nous nous sommes offerts "un grand restaurant"- De Prinsenkelder" ; c'est la première fois ; c'était très raffiné et succulent. Dans une salle en voute en sous sol avec d'énormes piliers, de bon vin français et de nos excellents fromages et du Brebis au piment d'Espelette! aller si loin pour cela diront les esprits chagrins ; mais après les horreurs que nous avons mangées depuis notre arrivée ils étaient les bien venus. Le Chef de rang parlait un français impeccable.  
Quelques photos prise de trains très rapides donc un peu floutées. Entre Delft et Dordrecht.







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